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design software suivre les $

Sur le net, dans son réseau, partager c’est faire un retour d’expérience ou donner ses conclusions à plusieurs années d’expérience. Chacun choisit sa méthode ensuite, suivre les conseils ou se forger sa propre expérience. Parfois la conclusion est que l’on a donné de bons conseils 🙂

Bon faut toujours écouter les anciens 😀 je vais arrêter mes conneries de pas t’écouter promis 😀
On a passé l’après-midi sur le CDC et au final ben on bloque sur l’argent, comme par où tu m’avait dis de commencer :)))
Je m’incline monsieur Mioche 🙂

Le développement logiciel est globalement assez compliqué dès que l’on touche à des applications un peu riches, avoir une solution stable, penser aux évolutions, à la maintenance … Mais, sur le web, c’est quand même beaucoup, beaucoup plus simple.

C’est plus simple car on maitrise complètement la partie complexe située sur le serveur, aucune surprise à avoir de ce côté là, vous connaissez l’environnement dans lequel tourne votre logiciel. Sur un logiciel sur poste ( surtout PC ), vous aurez des centaines de (mauvaises) surprises, une librairie dans une version inconnue, un anti virus un peu trop virulent qui modifie en profondeur l’environnement système par défaut, un système de fichier non standard… L’utilisateur a la main sur son système, ne s’en prive pas et c’est vous qui devez endurer. Pour windows par exemple, une des raisons de la lourdeur du système est du à de nombreux logiciels qui utilisent des versions non documentées de l’API windows, résultats, lorsque chez Microsoft, les tests de la version suivante sont réalisés, ils génèrent de nombreux patchs qui sont justes développés pour supporter des logiciels tiers. Malheureusement, il est peu probable que vous ayez l’audience nécessaire pour que ce soit Microsoft qui adapte Windows à votre soft, il faut donc mieux vous préparer à vous adapter. Si vous développez pour windows, préparez-vous à supporter au moins 5 ou 6 versions du système et sans doute autant de logiciels tiers auxquels vous êtes peut être liés (sans forcément le savoir). Le confort du développement web à coté, c’est les vacances, quelques applications complexes coté clients peuvent être un cauchemar sur le navigateur, mais le cœur de votre application lui est maitrisé à 100%.

C’est plus simple aussi pour les mises à jour, développer, déployer, c’est régler. Sur le web, vous maitrisez le process d’évolution et les mises à jour de votre application. Sur le poste client, c’est lié au bon vouloir de l’utilisateur, il est préférable de maintenir en parallèle plusieurs versions le temps que tout soit en place partout. Ceci est aussi valable desormais pour le développement mobile, 2/3 versions de iOS, 2 tailles d’écrans, et si on passe sur Android, good luck, impossible de tester correctement.

Parce que tout est beaucoup plus simple sur le web que dans le développement logiciel plus traditionnel, c’est un support très adapté pour développer pour le plaisir, investir son temps dans le développement des fonctionnalités et non dans l’environnement qui parasite tout le reste. Le couple PHP/MySQL est le plus répandu et disponible, le choix est vite fait du côté des technos. Si vous débutez, vous pouvez facilement petit à petit apprendre le métier, et réaliser des applications toujours plus complexes. Il y a un moment cependant ou il faudra prendre un peu de recul et commencer à se poser quelques questions sur l’utilisation des ressources et surtout à terme probablement le nombre de requêtes (my)sql que doit supporter le serveur pour livrer une malheureuse petite page.

La base de données est l’élément le plus complexe à modéliser, il n’y a pas de modèle réplicable, de framework à recopier ou s’inspirer. Lorsque vous devrez commencer à modéliser votre base de données, le plus simple est de raconter l’histoire de votre application. Vous pourrez ainsi suivre le parcours d’utilisation de vos utilisateurs, et en déroulant le scénario, vous découvrirez vos besoins en stockage. Lorsque vous souhaitez en plus monétiser votre application, vous avez 2 histoires qui se croisent, celle des $ et celle de l’utilisation. Dans ce cas, comme dans ma citation initiale, vous trouverez sans doute plus facilement votre chemin en suivant les $. A table…